UN UNIVERSITAIRE NON CONFORME : ROBERT FAURISSON

Le lundi 22 à 11 heures, France info a annoncé la mort, à la suite d’une crise cardiaque foudroyante, de Robert Faurisson, cet universitaire français a qui était reprochés ses doutes concernant la réalité historique des chambres à gaz homicides. Il avait consacré de nombreux travaux à cette question, malgré les pressions, les procès et les menaces, qui allèrent jusqu’à une agression physique revendiquée, si nos souvenirs sont bons, par une organisation communautaire.

Sa disparition a donné lieu à une réaction fort peu politiquement correcte de Jean-Marie Le Pen, qui, le même jour, a publié le communiqué suivant :

« Je ne connaissais pas Robert Faurisson, mais les moyens considérables employés durant des décennies pour le réduire au silence me paraissent emblématiques du recul des liberté d’expression et d’opinion dans notre pays.

Les lois dites mémorielles employées pour criminaliser les adversaires politiques de tous bords sont la marque d’un virage anti-démocratique dont les divers pouvoirs usent et abusent contre l’esprit patriotique et les rébellions identitaires des peuples ».

« Service minimum », a réagi un camarade après lecture de ce communiqué. Peut-être, mais quel autre responsable politique aurait osé écrire cela, dans notre merveilleuse République où, à la manière soviétique, la vérité historique relève des tribunaux et où ne se bousculent pas les nouveaux Voltaire capables de s’élever contre les persécutions politiques, idéologiques et judiciaires ?

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