UKRAINE : APRÈS MC CAIN ET LÉVY, VOILÀ KHODORKOVSKI !
Extrait du site euronews.com, le 28 avril 2014 à 4 heures 45 :
« KHODORKOVSKI SOUTIENT LE GOUVERNEMENT UKRAINIEN À DONETSK
« Alors que les Etats-Unis et l’Union européenne s’apprêtent à durcir et à sanctionner à nouveau la Russie, l’ancien oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski était à Donetsk pour soutenir le gouvernement intérimaire de Kiev. L’ennemi numéro un du Kremlin a minimisé l’impact des sanctions contre Moscou, expliquant qu’elles seront sans effet à court terme :
“Aucune sanction n’affectera immédiatement la Russie. C’est l’or russe, les devises étrangères, les particularités du système de distribution de l‘énergie, les voies des fournisseurs, qui peuvent être remplacés. En clair, la situation ne sera pas critique pour l‘économie de la Russie avant trois ou cinq ans.”
Mikhaïl Khodorkovski dénonce également ce qu’il qualifie de propagande russe :
“Aujourd’hui, dans l’esprit du Russe lambda, l’homme honnête issu du peuple – y compris certains de mes amis et mes anciens camarades de classe – il y a une très forte présomption concernant le pouvoir à Kiev qui aurait été pris par des fascistes et des bandits. Donc, quand la Russie les combat, elle ne combat pas l’Ukraine mais les fascistes et les bandits, ce qui est parfaitement normal”. »
Le commentaire de ForumSi :
UKRAINE : APRÈS MC CAIN ET LÉVY, VOILÀ KHODORKOVSKI !
Dans notre article du 26 décembre 2013 consacré à Vladimir Poutine, pour nous « homme de l’année 2013 », nous notions que ce que les gnomes de Wall Street ne pardonnaient pas à la Russie, c’était qu’elle ait su préserver son contrôle sur ses énormes richesses naturelles, contrôle préservé malgré l’action de très louches éléments communautaires, qui, à l’instar du très insupportable et très prétentieux Khodorkovski, avaient cherché à s’approprier les richesses du peuple russe. On peut raisonnablement ajouter que ces tentatives d’appropriation s’étaient très certainement déroulées en accord avec les cousins de Wall Street, dont la parentèle « russe » servait ici la stratégie planétaire de captation de la richesse des peuples.
Khodorkovski est ainsi un élément emblématique de cette stratégie, dont l’objectif numéro un est, clairement, d’abattre la Russie, ressentie comme l’adversaire prioritaire pour la raison que l’on vient d’exposer. Après les visites et interventions des provocateurs sionistes Lévy (cf., par exemple, notre article du 21 février) et Mc Cain (cf., par exemple, notre commentaire du 19 décembre 2013), il n’est donc pas étonnant que soit arrivé le tour de Khodorkovski, dont la venue à Donetsk avait bien évidemment pour but de jeter un peu plus d’huile sur un feu qui n’en manque pourtant guère : mais le désir de conflagration des gnomes de Wall Street est tel qu’il ne faut pas compter sur eux pour économiser le carburant…
La venue de Khodorkovski à Donetsk (où la photo ci-dessus le montre empêché d’accéder aux bâtiments de l’administration régionale par des fédéralistes) est donc une calamité de plus pour l’Ukraine. Pour autant, il peut arriver à cet insupportable personnage de dire des vérités. Peut-on lui donner tort, par exemple, lorsqu’il affirme que les « sanctions » ne sont guère gênantes pour la Russie, même si son argumentation manque de clarté (mais peut-être est-ce la traduction d’euronews.com qui n’est pas claire, en l’occurrence…).
De même, mais probablement pas pour les mêmes raisons, serons-nous d’accord avec lui pour juger qu’il est absurde d’affirmer que le pouvoir est, à Kiev, aux mains de « fascistes », comme le fait une certaine propagande russe, laquelle reprend là une rhétorique soviétoïde tout aussi étrangère à la réalité que celle de certains nationalistes ukrainiens lorsqu’ils s’acharnent à confondre la Russie avec une Union soviétique qui a bel et bien disparu. La confrontation de ces fantasmes ne sert ni la Russie, ni l’Ukraine, ni l’Europe, mais bel et bien, encore une fois, les réseaux sionistes et néo-conservateurs qui sont à l’œuvre depuis le début de la crise ukrainienne : pour déjouer leurs manipulation, il faut donc d’abord commencer par balayer les fantasmes et exposer la réalité au grand jour. Est-ce trop demander, aussi bien aux dirigeants russes qu’aux nationalistes ukrainiens ?