LÉGISLATIVE PARTIELLE : L’ « ESPRIT DU 11 JANVIER » NE SOUFFLE PAS SUR LE DOUBS…
Extrait du site msn.com, le 2 février 2015 à 10 heures 11 (source Le Figaro) :
« LÉGISLATIVE PARTIELLE : DUEL INÉDIT ENTRE LE PS ET LE FN DANS LE DOUBS
« Pour la première fois depuis deux ans, l'UMP n'accède pas au second tour d'une élection partielle. Ce sera donc le premier duel FN-PS du quinquennat. Sans surprise le FN s'empare de la pole position. (…) Avec 32,6 % des voix, c'est bien le parti de Marine Le Pen qui a imposé sa loi dans cette quatrième circonscription du Doubs, où le vote populaire et ouvrier est très marqué. Sophie Montel, la candidate du FN, déjà députée européenne depuis le mois de juin, a commencé une campagne sur le thème du péril islamiste et l'a terminée sur celui de la désindustrialisation. (…). La gauche réussit finalement à se qualifier pour le deuxième tour, (…). Elle réunit 28,8 % des suffrages. Son candidat, Frédéric Barbier, suppléant de Moscovici, perd douze points par rapport à son prédécesseur, qui avait rassemblé 40,81 % des suffrages au premier tour en juin 2012. Le saut spectaculaire du FN, qui gagne dix points par rapport à la législative de 2012, se fait sur fond d'une abstention élevée, puisqu'elle est passée de 40 à 60,4 %. Une grève des urnes par l'électorat socialiste qui explique en partie la chute du PS et la hausse relative du FN. (…)
Pour le PS, la nationalisation du scrutin a néanmoins permis d'éviter l'humiliation. Contrairement à l'élection partielle de Troyes, où les ténors de la Rue de Solferino avaient soigneusement évité de se mouiller, cette fois-ci, Manuel Valls s'est déplacé et a battu le rappel. «Mobilisez-vous! Soyez fiers de cette France du 11 janvier», avait lancé mardi le premier ministre, lors d'un meeting. Il a assumé que cette élection avait une valeur de test pour les socialistes au pouvoir, en espérant profiter du regain de popularité de l'exécutif après les attentats de Paris.(…).
Dans cette bataille du premier tour, la droite a voulu jouer l'union derrière son candidat, Charles Demouge. Il arrive en troisième position, avec 26,5% des voix. Lors du premier tour de la législative de 2012, il avait obtenu 23,2 % des suffrages, juste derrière la candidate FN (23,8). Il améliore donc son résultat d'à peine trois points, après une campagne brouillonne, (…). Avec son échec, l'UMP voit s'interrompre la succession de victoires dans les élections partielles engrangées depuis l'automne 2012. En 2012, Pierre Moscovici l'avait emporté au deuxième tour avec 49,32 % devant Charles Demouge (26,21 %) et Sophie Montel (24,47 %). Désormais, le candidat du PS est derrière le parti d'extrême droite. Et il ne peut pas compter sur les mêmes réserves de voix. La position de l'UMP sera donc un des enjeux déterminants de ce duel inédit. Si le FN l'emportait au deuxième tour, il gagnerait un troisième siège à l'Assemblée nationale. »
Le commentaire de ForumSi :
LÉGISLATIVE PARTIELLE : L’ « ESPRIT DU 11 JANVIER » NE SOUFFLE PAS SUR LE DOUBS…
En arrivant nettement en tête (avec 32,6 % des suffrages, contre 28,8 % au PS et 26,5 % à l’UMP), lors du premier tour de la Législative partielle de la quatrième circonscription du Doubs, la candidate FN Sophie Montel (en photo ci-dessus) a porté un coup très dur au soi-disant “esprit du 11 janvier”, c’est-à-dire à cette énorme escroquerie, typiquement républicaine, qui voudrait que le peuple français fasse bloc autour de ceux qui, non seulement ont été totalement incapables de prévenir les très louches attentats des 7, 8 et 9 janvier, mais ont de plus largement contribué à cette démentielle politique d’immigrationnisme forcené dont sont issus les terroristes “visibles” directement impliqués dans ces attentats.
En plaçant en tête la candidate du Front national, c’est-à-dire celle du seul parti qui n’avait pas été convié à la très “républicaine” marche du 11 janvier, les électeurs du Doubs ont clairement montré qu’ils considéraient l’“esprit du 11 janvier” comme une pitrerie et les trois ou quatre millions de marcheurs républicains (avec les comptages de la République, on n’est pas à un million près !) comme de malheureux manipulés, incapables de comprendre qu’ils apportaient ainsi leur soutien à ceux qui ont, une fois encore, montré leur totale incapacité à assurer la sécurité du peuple français.
On notera également que, en abandonnant le thème de la “menace islamiste” pour le remplacer par celui de la désindustrialisation, la candidate FN a montré qu’elle n’entendait pas se perdre dans le piège sioniste du “choc des civilisations”, piège où l’on pouvait craindre que le FN ne tombât à pieds joints. Non pas, bien sûr, que les djihadistes ne représentent pas un danger, mais tout simplement parce que ce danger vient de la masse considérable de l’immigration extra-européenne, et non de l’Islam en lui-même. Répétons-le une fois encore : sans l’immigration massive que nous subissons, il n’y aurait pas, en France, de problème djihadiste, ni de problème de délinquance au niveau atteint aujourd’hui. Il faut s’attaquer à la cause et non aux conséquences ; et la cause, c’est la politique républicaine d’immigrationnisme démentiel que subit le peuple français depuis des décennies, et dont la majorité des immigrés supportent d’ailleurs, eux aussi, les conséquences catastrophiques.
Quant à l’Islam, qui n’est pas une religion plus stupide que le judaïsme, par exemple, il n’y a aucun motif d’en faire un adversaire systématique, ni la France, ni l’Europe, n’ayant une quelconque raison d’entretenir de mauvaises relations avec des pays majoritairement musulmans, comme la Palestine, l’Iran ou la Syrie baasiste. Car tel est le terrain sur lequel voudraient nous emmener les manipulateurs sionistes et néo-conservateurs américains. Il semble que Marine Le Pen, qui avait longtemps favorisé ces thèses, soit en train de changer son fusil d’épaule. On notera ainsi qu’elle s’est gardée de jeter de l’huile sur le feu pendant toute l’affaire des attentats, adoptant, pour une fois, une attitude responsable. Et, puisque l’on vient de mentionner la théorie mensongère et manipulatoire du “choc des civilisations”, on rappellera également qu’elle a vertement remis à sa place le très décevant Chauprade, au motif que celui-ci se présentait comme un ardent défenseur de ladite théorie (cf. l'intervention de Marine Le Pen sur France Inter, il y a quelques jours, à laquelle nos lecteurs pourront accéder à l’aide du lien reproduit ci-dessous).
Tout ceci va, pour une fois, dans le bon sens : “pourvu que ça dure”, aurait dit Laetitia Bonaparte....
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