CHAOS DU VENDREDI-13 : EN ABATTANT UN AVION RUSSE, LA TURQUIE A JOUÉ CONTRE LE FRONT ANTI-EI (SUITE)

Pour répondre à la question que nous posions dans notre précédent communiqué, les dirigeants turcs sont peut-être inconscients ET manipulés. Ce qui est clair, en tout cas, c’est que certains, chez les responsables turcs, ont délibérément -et consciemment, ceux-là- recherché la provocation, ce afin de servir les orientations stratégiques américano-sionistes, lesquelles impliquent en particulier deux choses : premièrement, que l’on ne perde pas de vue qu’il faut « abattre Assad », ce qui est un objectif constant des sionistes depuis des années ; deuxièmement, que la Russie doit être cantonnée dans le rôle de « méchant » qu’elle a accepté de jouer, depuis la crise ukrainienne, dans ce mauvais film hollywoodien qu’est devenu la politique internationale.

Ce second impératif implique que, dans le cadre de ce que Gabriele Adinolfi a qualifié de « nouveau Yalta », les Etats-Unis aient le monopole des relations avec la Russie. Toute initiative de rapprochement avec Moscou est donc interdite aux nations d’Europe occidentale, par exemple. C’est ce qu’Obama, que l’on a connu mieux inspiré et qui semble être retombé sous la forte influence des réseaux sionistes, a essayé de faire comprendre à Hollande lors du récent déplacement de celui-ci à Washington. La provocation turque est venue appuyer le propos d’Obama. Hollande semble vouloir tenir le coup, même si son refus réitéré du maintien d’Assad (réitération probablement due à un retour en force de l’influence du sioniste Fabius) ne paraît guère à même d’amener les Russes à rejoindre une grande coalition anti-EI. Toujours est-il que Hollande semble faire un certain effort pour aller dans le bon sens, celui d’un rapprochement avec la Russie au détriment du nouveau Yalta : puisse-t-il persévérer dans cette voie !

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