AIRBUS D’EGYPTAIR : LES QUESTIONS QUE L’ON DOIT SE POSER

A propos de la disparition, ce jour, dans les eaux territoriales grecques, d’un Airbus A320 d’EgyptAir se rendant au Caire, en provenance de Paris, l’excellent Michel Chevalet, spécialiste de l’analyse technique des catastrophes, notait fort justement sur i-Télé, ce 19 mai à 13 heures, que l’« écho radar » avait brusquement disparu des écrans des contrôleurs aériens grecs ».

Cette « brusque disparition » amène évidemment à rappeler la remarque habituelle : les avions des grandes compagnies étant en général bien entretenus, ils n’ont aucune raison de s’abîmer ainsi sans raison. De plus, la « brusque disparition » suggère l’intervention d’un événement brutal et imprévu. Et de quel événement s'agit-il, sinon un attentat, une fois de plus, qui frappe un avion égyptien, tuant 66 personnes, dont une quinzaine de Français ? On peut donc penser que c’étaient la France et l’Egypte qui étaient visées, l’une et l’autre s’étant engagées contre l’Etat islamique.

L’Airbus venait de Paris-Roissy, où, nous dit-on, les contrôles sont « très sérieux » (beaucoup plus qu’au Caire, n’est-ce pas…) : il s’agit donc -et, si l’hypothèse terroriste se confirme, c’était certainement l’un des objectifs poursuivis- d’un rude coup pour notre activité aéroportuaire ! Et qui appelle une remarque et des questions à propos du « contrôle » des bagages. Tous ceux qui ont eu l’occasion de prendre l’avion à Roissy ont certainement remarqué que ces « contrôles » étaient effectués EXCLUSIVEMENT par de jeunes Maghrébins : est-ce bien là leur place ? Et où est l’application du fameux « principe de précaution » ?

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