BIATHLON : VIVE MARTIN FOURCADE, AUTHENTIQUE ATHLÈTE FRANÇAIS !

Ceux qui ont suivi la coupe du monde de biathlon sur la chaîne de L’Equipe n’ont pu qu’être frappés par l’énorme décalage entre les pubs, dédiées à la « diversité », et le public qui se pressait au Grand-Bornand, public totalement français et européen, à l’image de celui qui était venu rendre hommage à Johnny Hallyday, une semaine plus tôt, même si le public de Johnny était éventuellement plus mélangé socialement. Et l’on sentait que les gras médias présents au Grand-Bornand étaient bien décidés à troubler l’ambiance identitaire qui y régnait : ainsi CNews, qui avait dépêché sur place deux journalistes maghrébins, fort sympathiques au demeurant, mais dont la présence pour couvrir une compétition de ski nordique avait quelque chose de parfaitement incongru, tant il était évident que ce n’était pas leur sport favori.

Le ski nordique, et plus particulièrement cette discipline pleine de suspens qu’est le biathlon, était, par contre le sport favori, voire la passion, de la foule qui se pressait pour suivre cette coupe du monde et voir quelles allaient être les performances de Martin Fourcade, grand favori de l’épreuve. Après un début en demi-teinte, celui-ci a finalement donné la pleine mesure de son art, le dimanche 17, lors de l’épreuve reine, cette course de 15 km, ponctuée de quatre séances de tir, où il devait absolument l’emporter sur son rival, le Norvégien Johannes Boe. Fourcade est parti très vite, a immédiatement pris la tête de la course, mais s’est bien gardé de tirer trop vite lors de la première séquence de tir, alors que le Norvégien, surpris, ratait une partie de ses tirs et se voyait infliger deux tours de pénalité, ce qui accroissait l’avance de Fourcade. Une avance que ce dernier parvint à maintenir jusqu’à la fin de la course, montrant à quel point il savait parfaitement maîtriser une discipline qui allie performance physique et intelligence des situations.

Qu’il en soit remercié, car notre peuple a plus que jamais besoin de voir ce spectacle de l’excellence issue de son sang, une excellence qui ne doit rien à la « diversité », n’en déplaise à de gras médias qui finiront bien par disparaître : et s’ils ont besoin d’un coup de main pour cela, nous les y aiderons bien volontiers !

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