L’EUROPE AGRESSÉE PAR LA TURQUIE : « AUBE DORÉE » EN PREMIÈRE LIGNE CONTRE L’INVASION À LESBOS

Lesbos : la police face à des manifestants opposés à la construction d’un centre pour « migrants »

Dans notre article du 1^er mars, nous avons rappelé par quel raisonnement vicieux Erdogan en était arrivé à précipiter des hordes de « migrants » vers la frontière grecque de l’Union européenne, et avons publié, le 6, un article de Gabriele Adinolfi expliquant quelles étaient, dans cette affaire, les motivations profondes de celui qui se présente comme un nouveau sultan.

Depuis, la frontière grecque tient bon, mais il convient de signaler que l’esprit de résistance de l’admirable peuple grec se manifeste également dans les îles, en particulier à Lesbos, où de nombreuses manifestations ont eu lieu, d’une part pour repousser des arrivées d’envahisseurs sur leurs habituels canots pneumatiques, et, d’autre part, pour exiger l’abandon d’un projet de centre d’accueil pour lesdits envahisseurs.

Les journalistes présents sur place ont noté que les manifestants étaient fortement influencés par les militants du mouvement nationaliste grec Aube dorée, très présents sur place et auxquels la population fait confiance parce que, depuis des années, Aube dorée alerte les Grecs sur le danger que représente l’immigrationnisme de masse que les peuples européens subissent depuis des décennies. Aube dorée, qui avait été durement secouée lors des dernières Législatives, remonte ainsi un courant contraire et se remet en selle pour les combats politiques à venir.

On notera que cette remontée en puissance d’Aube dorée n’est peut-être pas étrangère à la fermeté affichée par le gouvernement grec face aux provocations turques. Tout comme la puissance de l’extrême droite aujourd’hui en Europe n’est peut-être pas étrangère à la volonté affichée par les dirigeants de l’UE de résister au chantage d’Erdogan (encore que la calamiteuse Merkel soit en train de manœuvrer, avec quelques alliés, pour affaiblir la détermination des autres dirigeants de l’Union). Les gras médias ne cessent de dire, en effet, que, si les dirigeants européens ne résistaient pas à la Turquie, cela ne pourrait que bénéficier à l’extrême droite. Conclusion : si l’extrême droite n’existait pas, l’UE continuerait à ouvrir grandes ses frontières à l’invasion. Cela s’appelle l’hommage du vice à la vertu. Alors, le slogan de conclusion est clair : vive l’extrême droite et vive Aube dorée !

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