14 JUILLET : FAUT-IL VRAIMENT FÊTER LA PRISE DU POUVOIR PAR LA BOURGEOISIE ?

  

Le 14 juillet 1789, une populace haineuse prenait la forteresse de la Bastille, fort peu défendue, et massacrait ses malheureux assiégés. Le gouverneur de la forteresse, M. de Launay, était décapité, sa tête plantée au bout d’une pique et promenée ainsi jusqu’à la nuit. Pierre Gaxotte, dans son magistral ouvrage consacré à la Révolution française, décrit ainsi la suite des événements : « Le major, l’aide-major, un lieutenant sont abattus à leur tour. Deux invalides sont pendus. Un autre a la main coupée. La foule, ivre de meurtre, court à l’Hôtel de Ville. Le prévôt des marchands, Flesselles, se porte, très pâle, à sa rencontre. Il n’a pas fait trois pas qu’il est, à son tour, massacré et dépecé ».

Ainsi était inaugurée la longue liste des méfaits, meurtres et massacres de masse de la Révolution soi-disant française. Le 6 juillet 1880, était promulguée une loi faisant du 14 juillet le jour de la Fête nationale annuelle. Mais que devrions-nous fêter exactement ?

La France de Louis XVI était probablement la première puissance mondiale, certes en rivalité permanente avec l’Angleterre pour cette première place. Elle était capable de tenir tête à l’Europe entière, dont elle était le pays le plus peuplé. Après plus de 200 ans de leur « démocratie », la France est, paraît-il, la cinquième puissance mondiale, ce qui n’est sûrement pas un progrès, d’autant plus que cet officiel classement actuel nous semble plutôt…optimiste !

Après plus de 200 ans de leur « République », le travail français est détruit par les délocalisations, la famille française est détruite par la drogue et la patrie française est détruite par l’immigration de masse. Là encore, quel progrès ! Et tout cela, nous le devons au système capitaliste, dont la Révolution de 1789 a permis l’installation dans notre pays. Car, comme le notait fort justement Karl Marx, cette Révolution s’est caractérisée, d’abord et avant tout, par la prise du pouvoir par la bourgeoisie et l’instauration de l’économie du « renard libre dans le poulailler libre ».

Alors, que l’on ne compte pas sur nous pour fêter le 14 juillet, anniversaire de la prise du pouvoir par la bourgeoisie et du début du déclin français ! Ce déclin, on ne le vaincra qu’en tournant le dos à 1789. Il ne s’agit pas d’idéaliser l’Ancien Régime : il s’agit, tout simplement, de tirer les leçons de l’Histoire, telle qu’elle est !         

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