AFFAIRE CLÉMENT MÉRIC : LA VÉRITÉ COMMENCE À ÉMERGER…
Extrait du site lemonde.fr le 6 juin 2013 à 17 heures 30 (article de Laurent Borredon) :
« UN JEUNE FRAPPÉ À MORT À PARIS : LA ‘’MARQUE DE L’EXTRÊME DROITE’’
« Un jeune militant d'extrême gauche âgé de 18 ans est mort, jeudi 6 juin, après une violente altercation avec des skinheads survenue mercredi à Paris. Clément Méric, étudiant à Sciences Po et engagé dans le syndicat Solidaires, est membre d'Action antifasciste. Dans un communiqué, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a assuré, jeudi matin, de "sa totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l'extrême droite".
« La victime et trois de ses amis se trouvaient dans un appartement de la rue de Caumartin, dans le 9earrondissement de Paris, en fin d'après-midi, pour participer à une vente privée de vêtements de plusieurs marques appréciées par les jeunes militants issus à la fois de l'extrême gauche et de l'extrême droite.
Vers 18 heures, deux hommes et une femme arrivent dans l'appartement. Selon les premiers témoignages recueillis par les policiers, ils appartiennent visiblement à la mouvance skinhead (…). Entre les deux groupes, les invectives fusent rapidement. (…).
« Selon une source policière, c'est à ce moment-là que la victime et ses amis – moins identifiables à première vue – révèlent leur engagement politique antifasciste. Quelques minutes plus tard, ils quittent l'appartement, et, les provocations continuant, proposent aux skinheads de venir en découdre dans la rue. (…).
« Dans la rue de Caumartin, une voie piétonne très commerçante située derrière les grands Magasins du boulevard Haussmann, les deux groupes se retrouvent ainsi à quatre contre quatre. Mais la rixe ne dure pas longtemps. Clément Méric, qui n'a pas encore commencé à se battre, reçoit un "violent coup de poing", selon les témoins. Le jeune homme, qui est loin d’avoir la carrure de ses adversaires – il est même plutôt frêle –, chute et sa tête heurte un poteau. Il perd connaissance. Rapidement transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e), il ne se réveillera pas.
« (…) Jeudi matin, les trois amis de la victime n'avaient pas souhaité déposer plainte.
« Mais l'agression prend rapidement un tour plus politique lorsque le Parti de gauche est alerté. Alexis Corbière, conseiller de Paris et secrétaire national du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, dénonce dans un communiqué, à 23 heures, "l'horreur fasciste vient de tuer en plein Paris" et désigne le "groupe JNR (Jeune nationaliste révolutionnaire)" – ce qui a été démenti à l'AFP par le leader du JNR, Serge Ayoub. Aucun élément ne permet d'établir, pour l'instant, à quel groupuscule les agresseurs peuvent appartenir. (…).
« De son côté, Marine Le Pen, présidente du Front national, a rapidement réagi aux accusations portées contre l'extrême droite, en assurant que son parti n'avait ‘’aucun rapport, ni de près ni de loin’’, avec ‘’ces actes inadmissibles et insupportables’’. "Je m'associe à la peine de ceux qui ont milité avec lui car, même si nous ne partageons pas les mêmes idées, je trouve que c'est épouvantable", a-t-elle déclaré. (…).
Le commentaire de ForumSi :
AFFAIRE CLÉMENT MÉRIC : LA VÉRITÉ COMMENCE À ÉMERGER…
Comme nous l’avons déjà fait dans notre commentaire d’hier, nous commencerons par relever, une fois de plus, l’attitude parfaitement grotesque de Marine Le Pen, qui s’« associe à la peine de ceux qui ont milité avec » Clément Méric, c’est-à-dire aux antifas, ce qui est tout bonnement ahurissant ! Que l’on déplore le décès de Méric est une chose, mais c’en est une autre, bien différente, de s’associer « à la peine » de gens qui nous détestent et n’en demandent certainement pas tant ! Jusqu’à quand le Front national va-t-il encore traîner cet insupportable boulet qu’est Marine le Pen ?
Ces premières observations étant faites, il en est d’autres qu’appelle l’article du Monde et qui concerne, cette fois, la matérialité des faits. On notera tout d’abord que cet article répond à une question que nous nous posions hier, qui était de savoir comment il se faisait que les deux groupes antagonistes se fussent retrouvés face à face à l’occasion d’une vente de vêtements prisés, au moins le pensions-nous au départ, des seuls skinheads. La réponse est d’une simplicité déconcertante : les vêtements en question sont également appréciés des militants d’extrême gauche. Et l’enchaînement des événements est tout aussi simple : après les injures, les antifas ont proposé aux skinheads de venir en découdre dans la rue, d’où la bagarre qui s’est engagée rue de Caumartin.
Il s’est donc agi, d’après les informations données par Le Monde, d’une bagarre « à la loyale », à « quatre contre quatre », déclenchée d’un commun accord entre les deux groupes, et non de « la lâche agression d’un militant de Gauche ayant malencontreusement croisé le chemin d'un groupe de skinheads », version que l’on nous a servie jusqu’à la nausée lorsque fut connue la grave blessure reçue par Méric. Et l’on notera d’ailleurs un fait particulièrement troublant, relevé par Le Monde, qui ne semble pas s’en émouvoir outre mesure : « Jeudi matin, les trois amis de la victime n’avaient pas souhaité déposer plainte ». Et pour quelle raison ? Par méfiance vis-à-vis de la police bourgeoise ou parce qu’ils estiment que ce qui s’est passé est le résultat d’une bagarre qui a mal tourné ? Une bagarre à l’issue de laquelle, répétons-le, la tête de Méric « heurte un poteau », heurte violemment, préciserons-nous, ce qui peut suffire à entraîner une blessure gravissime.
POUR RÉPRIMER, VALLS A BESOIN D’UN « CRIME FASCISTE »
Le facteur accidentel reste donc une hypothèse particulièrement plausible. Or, les gros médias républicains nous servaient ce soir (par exemple lors du journal d’i-Télé de 22 heures 30) une version totalement différente, selon laquelle l’autopsie aurait conclu que Méric était mort de coups de poing reçus au visage, ce qui écarterait le facteur accidentel et permettrait de redonner de la vigueur à la thèse du « crime fasciste ». Mais on ne meurt pas de coups de poing reçus dans la figure, où alors les rings de boxe seraient de véritables cimetières. A moins, bien sûr, que Méric n’ait eu une quelconque faiblesse, qui aurait pu entraîner une moindre résistance aux coups que celle d’une personne bien portante. Il paraît que le militant antifa relevait d’une maladie particulièrement éprouvante : de quoi s’agissait-il ?
En attendant d’en savoir plus, restons sur l’hypothèse d’un heurt violent de la tête sur un plot comme cause la plus plausible de la mort. Et si tel n’est pas le cas, que l’on nous prouve le contraire, avec des arguments sérieux !
On sent très bien, en effet, que ce qui est actuellement en cours, c’est une vaste manœuvre, où s’active particulièrement l’insupportable Manuel Valls, visant à intimider et à réprimer les nationalistes français dans leur propre pays, et cela tout simplement parce que la Gauche n’a toujours pas digéré -et on peut le comprendre- les manifestations océaniques organisées contre le mariage homosexuel. Or, pour intimider et réprimer, Valls a besoin de prouver que la mort de Méric est un « crime fasciste ». D’où l’hystérie politico-médiatique que nous subissons depuis deux jours et à laquelle Marine Le Pen a été incapable, une fois de plus, de répondre comme il convenait -alors qu’un Serge Ayoub, que nous ne connaissons pas, a fait face avec beaucoup de cran au torrent d’injures et de suspicions qui déferlait contre son mouvement.
Mais il est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de Marine Le Pen, qui n’a pas compris, par exemple, ce que représentait le vaste mouvement populaire contre le mariage homosexuel. Décidément, les nationalistes français qui suivent Marine Le Pen n’ont-ils pas conscience d’avoir affaire à une escroquerie ?