CRISE GRECQUE : LA VICTOIRE DU « NON » OUVRE LA VOIE À UNE CRISE EUROPÉENNE

Dans son bulletin d’information du 5 juillet à 23 heures, i-Télé annonçait que le “non” l’emportait, en Grèce, lors du référendum organisé, le même, jour à propos des dernières propositions de “sortie de crise” présentées par ses interlocuteurs au gouvernement grec. Et cette victoire du “non” est sans appel, puisqu’elle a réuni plus de 61 % des suffrages exprimés, alors que les manipulateurs habituels nous indiquaient, les jours précédents, que le “oui” et le “non” étaient au coude à coude, les bourgeois du Figaro étant même allés jusqu’à annoncer, “d’après les derniers sondages”, une courte victoire du “oui”. Mais cette victoire du “non” est-elle, pour autant, une victoire totale de l’immigrationniste forcené Tsipras ? Ce n’est pas évident, tant les “propositions” présentées à la Grèce, et pour ou contre lesquelles on devait voter, avaient de quoi révulser le peuple grec, auquel on demandait encore des efforts de rigueur, alors que la Grèce n’en peut plus de la récession et de la misère. Dans ces conditions, il est à peu près certain que le vote “non” est allé bien au-delà de l’électorat de Tsipras (quelle était, par exemple, la consigne de vote d’Aube dorée ?). Mais ce qui est tout à fait sûr, en tout cas, c’est que la victoire du “non” est une sévère défaite pour les petits comptables étriqués de Berlin, Bruxelles et Paris, ainsi que pour leur Europe sans souffle, sans relance économique et sans fierté identitaire. C’est cette Europe-là qui risque maintenant d’entrer en crise : c’est cette Europe-là qu’il faut changer !

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