14 NOVEMBRE : LE GUD INVITE L’EUROPE À PARIS

Occident ayant été dissout peu après les événements de Mai-68, d’anciens dirigeants de ce très dynamique mouvement nationaliste décidèrent de rebondir en créant, fin 68, d’abord au centre Assas, un Groupe Union Droit ou GUD, dans le but, pour commencer, de participer aux élections universitaires organisées par la loi Edgar Faure. A titre d’anecdote, on signalera que ce dernier, alors ministre de l’Education nationale, devait recevoir des militants du GUD et leur avouer qu’il les comprenait, d’une certaine manière, ayant lui-même été étudiant d’Action française avant la dernière Guerre mondiale : on n’était pas sectaire à l’époque !

Par la suite, le GUD, qui s’était doté d’un programme novateur, devait se développer rapidement en dehors d’Assas et des seules facultés de Droit. A Paris, au début des années 70, ce qui était devenu le Groupe Union et Défense comptait ainsi des implantations à l’ENS, à l’Ecole centrale et à Sciences-Po (où il obtenait régulièrement des résultats supérieurs à 10% des suffrages lors des élections universitaires locales).

Animé par des nationalistes français totalement ouverts à l’idée impériale européenne, le GUD, désormais représenté sur le plan purement politique par le mouvement Ordre nouvau, se lança, dès le début des années 70, dans une recherche de relations étroites et constructives avec les partis-frères européens, comme, par exemple, le Mouvement social italien. Ceux qui ont vécu cette époque-là se souviendront ainsi de ce que fut la très difficile campagne organisée pour la tenue d’un meeting dont le thème était “Europe libère-toi !”.

C’est dans le prolongement de cet historique très “continental” que le GUD d’aujourd’hui invite, le 14 novembre à partir de 11 heures, un certain nombre de mouvements européens à un “IIème Congrès”. La liste des invités figure sur l’affiche reproduite ci-dessous, où l’on notera, en particulier, parmi des organisations désormais bien connues, la présence du tout nouveau “Hogar social” espagnol, sorte de CasaPound d’outre-Pyrénées, qui a réussi à organiser une impressionnante démonstration de force à Madrid, en septembre dernier. Il est certain que ceux qui veulent savoir où en est, en cette fin 2015, l’état des forces nationalistes en Europe ne voudront pas manquer le rendez-vous du 14 novembre.

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